Se mouvoir dans l’eau, qui est appelée la locomotion, est une action qui résulte notamment de la propulsion. Cependant, la locomotion dans l’eau est très différente de la locomotion sur terre. Ainsi, afin de mieux appréhender le principe de nage de l’homme, il est nécessaire d’étudier la locomotion dans l’eau qui est gouvernée principalement par quatre principaux phénomènes physiques : le poids, la poussée d’Archimède, la propulsion et les résistances à l’avancement (trainées). En effet, le nageur cherche à augmenter sa propulsion, c'est-à-dire la force qui le propulse vers l’avant, tout en essayant de réduire la traînée, la force qui le freine car la résistance du fluide est très importante. Si le corps doit être propulseur au moment où la main passe dans l’eau, il doit également savoir se faire projectile et minimiser les forces dues à la résistance à l’avancement. C’est à partir de ces configurations connues que l’Homme a, au cours du temps exploré des manières de nager. Mais, comme nous l’avons constaté précédemment, l’homme n’a rien du poisson. C’est ainsi que l’homme a cherché à s’adapter lui aussi au milieu aquatique, grâce à ses connaissances physiques et son observation du poisson: au fil du temps il a donc testé et adopté différentes nages.
L’évolution de la nage, les techniques n’ont cessé d’évoluer en passant de variantes de la nage de la brasse que nous connaissons aujourd’hui en combinant de différentes techniques comme la nage dite en « ciseau » avec L’english side stroke, ou bien encore le strudgeon et d’autres avant d’arriver à la brasse puis à une nage à battement avec le crawl, s’en suivant encore des évolutions de cette dernière comme le dos crawlé et le papillon. Les principales nages que nous retiendrons donc sont la brasse, le crawl, le dos crawlé et le papillon car ce sont celles qui sont aujourd’hui officiellement utilisées en compétition.

DEMONSTRATION

Le dos crawlé consiste à nager sur le dos avec un mouvement alternatif des bras et un battement de jambe. Le style rejoint celui du crawl, excepté que cette nage permet d’avoir le visage hors de l’eau en permanence, ce qui ne pose pas de problème au niveau de la respiration. Cette position sur le dos aide à garder une certaine horizontalité du corps, cela aidant à maintenir un bon équilibre et diminuer le maître couple. Il est aisé et agréable de nager en dos crawlé, cependant le nageur ne peut correctement se repérer contrairement aux autres nages. De plus à mouvements égaux, la vitesse du dos crawlé est moindre que celle du crawl. En effet, le bras du nageur ne peut aller aussi profondemment lors du dos crawlé qu'en crawl.
DEMONSTRATION

Le dos crawlé permet donc à l'Homme de nager sans gêne au niveau de la respiration et de limiter son effort à une certaine vitesse.


Le bras droit du nageur émerge de l'eau en pointant le pouce vers le bas. Le bras gauche comment son mouvement vers le bas, s'éloignant du buste. Les jambes effectuent un battement régulier.

Le bras droit s'élève à la verticale tout en effectuant une rotation afin que le pousse pointe vers le haut. Le bras gauche commence la phase de propulsion.

Le bras droit arrive bientôt à l'horizontale. Le bras gauche termine sa phase de propulsion et doit arriver au niveau de la hanche.

Le bras droit entre dans l'eau avec le pouce pointant vers le haut. Le bras gauche revient à la position de départ.

Pour l'Homme-poisson...
Mais fainéant. On reprend ici les ondulations du poisson, adopte une postion hydrodynamique et un maître-couple avantageux, mais on laisse son côté humain reprendre la main qui nous contraint à désamplifier les mouvements propulsifs .
Homme-poisson moins performant, donc.