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Puisant son inspiration dans la nature pour la croiser avec ses connaissances pour devenir Homme-poisson, l'Homme a certainement été inspiré par les nageoires atypiques des animaux aquatiques, qui constituent unes des grandes évolutions des poissons qui leur permettent de si bien maîtriser la nage. Ainsi est née l’invention de la palme, pourrait-on dire une certaine appropriation des nageoires à l’être humain et qui a été une grande innovation dans le monde de la natation.

 

DES PALMES POUR TOUS !

Il existe deux types de palmes : les bi-palmes (adapté aux deux membres du nageur) et la monopalme. La voilure de la palme peut, avec différentes caractéristiques, varier selon l'envie du nageur.

INSPIRE PAR L'AMI DE L'HOMME

L'Homme s'est inspiré du dauphin, ainsi que l'ensemble des cétacés. Leur nageoire caudale est horizontale, contrairement aux poissons cartilagineux tel que le requin qui est verticale. L'Homme créa alors de par cette observation les premières palmes dès 1914.

LONGUEUR

SOUPLESSE

Plus la voilure est longue, plus le nageur va parcourir de distance. Plus la voilure est courte, plus les mouvements de celui-ci sont naturels.

 

Plus la voilure est rigide, plus la propulsion est importante. Plus la voilure est souple, moins cela demande d'effort au nageur.

La voilure est de forme triangulaire, c'est-à-dire avec les bouts évasés, et non d'une autre forme telle que le carré car ces formes entraîneraient une traînée trop importante. Cela nuirait alors à la recherche d'hydrodynamisme.

LA MONOPALME

La monopalme est le parfait exemple de l'inspiration créée par les cétacés. En effet, elle est composée d'une et unique voilure, ressemblant aux nageoires caudales. Il semble donc que ce type de palme est l'élément essentiel à l'Homme pour devenir Homme-poisson. Cependant, l'utilisation de la monopalme est plus complexe qu'il n'y parait : les deux pieds sont joints, l'Homme doit donc effectuer des ondulations et non des battements. Or, celui-ci s'adapte plus facilement aux battements qu'aux ondulations. Il faut donc un certain temps d'adaptation avant de pouvoir complètement maîtriser cette technique.

Afin de réaliser par nous-mêmes lequel de ces deux types de palmes est le plus efficace, nous avons réalisé une expérience, toujours à l'aide de Benjamin, qui consiste à comparer le temps effectué en crawl avec des bi-palmes, puis le temps effectué en nageant avec une monopalme sur 25m.

N'ayant pas de monopalme à notre disposition, nous avons décidé d'attacher les chevilles de Benjamin afin de simuler le mouvement effectué durant la nage avec une monopalme : les ondulations. 

Benjamin a effectué 25m en seulement 13,28sec avec les bi-palmes alors qu’il a mis 16,95sec avec la monopalme.

 

De par cette expérience, nous pouvons constater que les bi-palmes sont tout de même plus efficace en terme de vitesse que la monopalme. 

LE FONCTIONNEMENT DE LA PROPULSION

La propulsion par les palmes suit le même modèle que celle par les nageoires caudales des cétacés. Celle-ci repose sur la loi de Bernoulli ; on retrouve donc la notion de portance propulsive déjà expliquée au moment du crawl.        

P : Portance

T : traînée

PR : propulsion (de par la décomposition du vecteur P)

Ainsi, c'est de par ce vecteur PR qui permet la propulsion des cétacés, et de même la propulsion du nageur utilisant les palmes. 

Pour l'Homme-poisson...

 

Un indispensable de sa panoplie. Du côté physique, il n'est fait que de booster les performances du nageur car on reprend ici directement les secrets de vitesse et d'aisance du poisson. A croire que ça en deviendrait de la triche.

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