ANATOMIE DU POISSON

SYSTEME D'EQUILIBRATION DANS L'EAU
Des éléments de l’anatomie interne lui permettent d’assurer son système de flottaison. En effet, les tissus corporels sont plus denses que l’eau, ainsi le poisson doivent compenser les effets de la gravité pour éviter de couler : ils ont pour cela un organe interne, la vessie natatoire, aussi appelée vessie gazeuse. Il s'agit d'un appendice du tube digestif qui se gonfle ou se dégonfle de gaz à volonté permettant ainsi d’ajuster leur flottabilité. Elle permet donc également de se stabiliser à une profondeur constante : la poussée du gaz annule alors le poids du poisson dans l'eau. Tout cela se situe à la partie supérieure du corps tandis que la partie inférieure est plus lourde, constituant un lest.
Le corps du poisson est parfaitement équilibré de par les nombreuses nageoires qu’il présente, chacune assurant une fonction particulière (rôle locomoteur assuré par nageoire caudale , changement de direction assuré par nageoires pectorales et pelviennes), en bref stabilisation assurée.

Voici un exemple d'une vessie natatoire défectueuse : le poisson ne peut plus se stabiliser.
SYSTEME RESPIRATOIRE
Le poisson a en général des branchies (ou un organes respiratoire) permettant d'extraire le dioxygène de l'eau. L’air peut être retenu sans grand effort.
SURFACE DU CORPS
La surface des poissons est entièrement recouverte d’écailles, qui comprend également les denticules. On sait que cette particularité acquise au cours du temps leur est très bénéfique à la nage car leur disposition parfaite et régulière permet un écoulement parfait de l’eau le long de leur corps et réduit tout problème de résistance à l’avancement.

MORPHOLOGIE
Le poisson ainsi que les animaux marins ont subi une internalisation d’organes autrefois placés à l’extérieur du corps comme les appareils auditifs, organes génitaux ou mamelles.
SILHOUETTE
La silhouette du poisson est généralement très fuselée et prend souvent la forme d’une goutte d’eau, ce qui diminue la difficulté à évoluer dans l’eau.